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 WALL STREET, l'argent ne dort jamais - 2010 - OLIVER STONE

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fandecine
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MessageSujet: WALL STREET, l'argent ne dort jamais - 2010 - OLIVER STONE   WALL STREET, l'argent ne dort jamais - 2010 - OLIVER STONE Icon_minitimeLun 18 Oct 2010 - 12:00

Réalisateur : Oliver Stone

avec :

Oliver Stone, Michael Douglas, Shia LaBeouf, Carey Mulligan, Frank Langella...



Résumé :
Wall Street, New York : en plein krach boursier de 2008, un jeune trader, Jacob Moore, est prêt à tout pour venger son mentor, que d'obscures tractations financières ont poussé au suicide. Il demande de l'aide à Gordon Gekko, le meilleur - et le pire - des gourous de la finance, qui vient de sortir de 20 ans de prison pour délit d'initié. Jacob va apprendre à ses dépens que Gekko reste un maître de la manipulation, et que l'argent ne dort jamais.


Il est surprenant de constater à quel point le cinéma d'Oliver Stone s'accorde visuellement et thématiquement avec les époques qu'il traverse. Réalisateur et scénariste s'évertuant avec une obsession vindicative de confronter l'Amérique avec le miroir déformé du devenir de ses idéologies durant les 80's, il est devenu ce cinéaste ayant formalisé les questionnements post-modernistes des 90's en une hystérie créative continuant d'alimenter le verbe de ses détracteurs quand Stone s'est posé en réalité comme visionnaire pessimiste du devenir des images. Sortis de ces deux périodes exacerbant les travers théoriques et sociaux de leur époques, son cinéma pris une tournure assez étrange à l'aube du nouveau millénaire avec ces deux rendez-vous manqués que furent Alexandre, énorme production se prenant les pieds dans le tapis à force de vouloir s'imposer comme une œuvre somme, et World Trade Center, dans lequel l'événement fondateur de la décennie fut expurgée de son importance empirique sur l'autel du pathos hypertrophié de l'hommage aux victimes.
Mais W. L'improbable président l'avait annoncé, et ce Wall Street 2 le confirme: les difficultés rencontrées par Stone à donner un nouvel élan à sa filmographie sont bel et bien derrière lui. Bien sur, on accuse déjà l'homme de s'être assagi, de marchander sa subversion pour devenir un faiseur de luxe. Pourtant, si la forme est singulièrement moins agressive que les paroxystiques Tueurs-Nés et L'Enfer du Dimanche, il continue de secouer le schmilblick en subvertissant sans l'air d'y toucher une matière narrative héritée du soap,qui fonde sa popularité sur le consensus égocentrique de ses intrigues. Comme W. avant lui, Wall Street 2 adopte la forme d'une saga familiale fleuve, assumant sa filiation jusque dans sa codification narrative (trahisons entre proches, relations filiales difficiles, magouilles...), laissant ainsi le décalage se créer entre l'univers de ses personnages et la répercussion de leur conflits sur le monde extérieur. Ainsi, c'est en extirpant les personnages de l'autarcie dans laquelle les confine habituellement le genre que Wall Street 2 parvient à distiller la force de son propos, les interactions entre personnages étant pensées pour se répercuter avec force sur le monde. Fausse toîle de fond mais véritable climax dramatique, la crise financière est montrée ainsi comme la résultante de l'effet papillon provoqué par les dramas inhérents aux protagonistes. Non content de densifier considérablement ses enjeux dramatique par cette approche, Stone se paie en plus le luxe de renouveller l'aspect intrinsèquement critique de son oeuvre en se servant de l'un des pilliers de la culture pop américaine comme vecteur insidieux de sa subversion.

Un piratage en bon et due forme, qui prend tout son sens dans ses extraordinaires scènes de réunions des pontes de la finance , d'autant plus que Stone devient un remarquable filmeur de joutes verbales écrites au cordeau (l'une des séances voit l'un des responsables parler de 'socialisme' avec un ton sarcastique, il faut savoir que socialisme est associé à communisme aux USA), et interprétés par des acteurs au sommet de leur arts (mention spéciale à Shia La Beouf, qui acquiert une épaisseur de jeu vraiment surprenante).

Ne parlons pas de Michael Douglas toujours aussi extraordinaire dans le rôle de Gordon Gekko, toujours aussi arriviste, même si il est volontairement en retrait dans le scénario. Seule loupé, la jeune actrice fille de Gordon, activiste gauchiste dont le rôle fait vraiment pitié et se veut un contrepoint au monde impitoyable du monde de la finance.

Bref, non Oliver Stone n'est pas mort au contraire: il est l'un des rares cinéaste à véritablement penser son cinéma au regard des problématiques inhérentes aux sociétés contemporaines. Dommage que Wall Street 2 apparaisse encore comme un essai inabouti de cette nouvelle facette de l'artiste, la faute à une dialectique visuelle pas assez musclée pour supporter l'ambition du propos. Mais en tant que cinéaste soucieux de se réinventer, on ne peut qu'espérer que Stone en vienne à perfectionner le nouvel aspect qu'il vient de donner à son cinéma. Stone assagi? En apparence seulement... ne manquez pas le générique de fin ou apparait en filigrane des pièces et billets de banque, sur l'un d'eux la formule 'in god we trust' se transforme en 'in greed we trust' savoureux...

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Cassandre
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MessageSujet: Re: WALL STREET, l'argent ne dort jamais - 2010 - OLIVER STONE   WALL STREET, l'argent ne dort jamais - 2010 - OLIVER STONE Icon_minitimeLun 18 Oct 2010 - 15:43

j'avais un peu peur de cette suite. Je présumais qu'elle serait sans intérêt
ton commentaire me donne envie d'aller voir ce film
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