Réalisateur : Jon Turteltaub
avec :
Nicolas Cage ... Balthazar Blake
Jay Baruchel ... Dave
Alfred Molina ... Maxim Horvath
Teresa Palmer ... Becky Barnes
Toby Kebbell ... Drake Stone
Omar Benson Miller ... Bennet
Monica Bellucci ... Veronica
Résumé : Balthazar Blake est un grand sorcier vivant de nos jours à Manhattan. Il tente de défendre la ville contre son ennemi juré, Maxim Horvath. Balthazar ne pouvant y arriver seul, il engage alors - un peu malgré lui - Dave Stutler, un garçon apparemment ordinaire qui a pourtant un vrai potentiel, pour devenir son apprenti.
Franchement, c'est dommage, ce plantage au box-office, parce que le film est plutôt fun à suivre.
Le film a les tares habituelles des prods Bruckheimer : réal passe-partout (Jon Turteltaub les 2 'national Treasure' avec Cage déjà, films irréalistes au possible mais sympa quand même), Nicolas Cage (encore qu'il s'en sort relativement bien malgré un look improbable - avec un département costume à bruler d'urgence, vu la tenue de clodo que porte Cage, une honte -), musique naze au possible (nan, mais Trevor Rabin devrait pointer à l'ANPE avec ses synthés pourris, et éviter de photocopier le Hans Zimmer de POTC), scénar simpliste (tu captes tous les enjeux et le déroulement du film au bout de 10 minutes, et le reste est en pilotage automatique), typique malheureusement de la bicéphale production Disney (film familial) / Bruckheimer (40 plans par minutes et boum boum à tout va).
Sauf que pour une fois, le déluge habituel de SFX de ce genre de blockbuster décérébré est plutôt judicieux, et approprié au métrage : les sorts, boules de feu, éclairs, balais dansants, aigles de fer, dragons, pentagrammes géants, miroirs ensorcelés, voitures qui morphent, etc, ça n'arrête pas et là franchement rien que pour cette aspect du film, j'ai bien tripé . Il devait y avoir un quota de 50M$ de budget Sfx dépensé par demi-heure de métrage, ce n'est pas possible autrement. Ça a de la gueule, et ça fonctionne.
Le script est plutôt amusant (pas le scénar, hein, mais le script), il y a un certain nombre d'idées très sympas et funs (le sidekick de Molina, un Cryss Angel à 2€50), les acteurs tiennent leur rôle (Baruchel fait toujours le même perso depuis 10 ans, et je suis d'accord, n'empêche qu'il le tient), et ça aurait peut-être été un film culte si je l'avais découvert dans les 80s, comme un certain Big Trouble in Little China (la critique d'excessif a raison, sur ce point là, on est dans le même genre de film fun pour le fun).
Reste que c'est du Bruckheimer, comme je le disais au début de ce message, et que par conséquent, le potentiel du métrage est plombé par les tares de ses prods, et par 10 minutes de trop.
Et comme en plus, c'est clairement un film d'hiver, visuellement parlant (New-York, la nuit, les ruelles sombres, etc), je ne suis pas surpris d'un plantage au box-office en plein été.
cà reste gentillet mais cà ne casse pas des briques quand même