duke cinéma-passion
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| Sujet: Boris Karloff 1887-1969 Lun 16 Mai 2011 - 9:47 | |
| William Henry Pratt est né le 23 novembre 1887 à Dulurich il est issue de la Gentry diplomatique anglo-indienne, Billy Pratt immigre au Canada en 1909, où il est d'abord ouvrier agricole, il s'intéresse au théâtre où il prend le pseudonyme à consonance Russe de Boris Karloff. Il fait des tournées au Etats Unis et au Canada avec des troupes de répertoires, en 1916 il fait de la figuration au cinéma, mais c'est en 1919, lorsqu'il arrive en Californie, qu'il entama une vraie carrière à l'écran il est très sollicités et on lui confie surtout des rôles obscures de trappeur du grand nord. En 1926, le rôle de l'hypnotiseur à la Caligari qu'il joue dans "The bell' dénote une certaine aptitude au macabre. Cependant il faut attendre 1931 et Howard Hawks pour qu'il se fasse remarquer dans le rôle de l'assassin dans "code criminel", c'est cette même année que James Whale et le célèbre maquilleur, Jack Pierce, lui invente le personnage qui va lui coller à la peau : "Frankeinstein", le maquillage complexe, des souliers surélevés, du rembourrage rendent l'acteur impressionnant,malheureusement le poid du costume lui deformeras le dos et le contraindra à de multiple opération. pour ce film, Karloff n'est mentionné au générique que par des points d'interrogation. Hormis le monstre imaginé par Mary Shelley, on le retrouve aussi dans "Scarface" ou la scène de sa mort dans le bowling reste longtemps dans les mémoires. Mais c'est tout de même en monstre qu'on se souviendra de lui, dès 1932, il est une nouvelle brute grondante dans "une soirèe étrange" de Whale. Il enchaine le rôles tout en prouvant qu'il sait parler et d'émouvoir sous les maquillages notamment dans "Le masque de Fu Manchu" de Charles Brabin en 32, il est très bon aussi dans "La momie"cette même année . Bien que ce soit son rôle de Frankeinstein dont on se souviens le plus, il n'en enfile que deux fois le costume, en 1935 pour "la fiancée de Frankeinstein" pour James Whale, et en 1939, pour "le fils de Frankeinstein" signé par Rowland V.Lee, il essaie de sortir de ses rôles macabre comme dans "Les Rotschild" en 34, ou "la patrouille perdue" de John Ford, mais rien n'y fait, il se retrouve cantonné aux rôles de monstre ou de méchant comme dans "Le chat noir" d'Ulmer en 34, ou il est sadique à souhait en ordonnateur de messe noir, il est émouvant dans "Le mort qui marche" de Michael Curtiz, néanmoins, les monstres n'ont plus la côte, et il faut attendre 1945 et Val Lewton qui attire Boris Karloff à la RKO ou il retrouve un second souffle dans des films tels que "Le récupérateur de cadavre" de Robert Wise ou dans "Bedlam" de Mark Robson en 1946, mais ce second souffle est de courte durèe il faut attendre les années 60 et un regain d’intérêt pour le genre ou il tourne pour des réalisateur comme Roger Corman dans "Le corbeau" ou il donne la réplique à deux grandes vedettes du genre : Vincent Price et Peter Lorre. Si le public se rappelle les monstres jalonnant sa carrière, ses proches et ses collègues se rappellent de sa gentillesse et sa générosité,il participe à la création de la Screen actors guild, Boris Karloff est décédé le 2 février 1969 à Midhurst dans son Angleterre natal il était agé de 82 ans. | |
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