Claude Rains

William Claude Rains est né le 10 novembre 1887 à Camberwell (Londres), il est le fils du célèbre acteur de théâtre britannique Frederick Rains, il décide de suivre les trace de son père et débute à la scène à l'age de 11 ans dans "Nell of old dury" Il part pour les Etats Unis en 1913 mais revient pour servir lors de la 1ére Guerre Mondiale. Il deviens professeur à la London Royal Academy of Dramatic Art où il a lui même étudié, certain de ses élèves deviendrons cèlébre à l'instar de Laurence Olivier, John Gieglud...

Claude Rains fait ses début à l'écran en 1920 dans un film Anglais "Build the house". Qaund il retourne en Amérique, il est fort d'une solide expérience, et ce n'est pas à Hollywood qu'il fait ses armes mais à Broadway. En 1933 il affronte le cinéma parlant sans paraitre à l'écrant dans "L'homme invisible" de James Whale, si on ne le vois pas (à part dans la scène finale) on l'entend, sa voix inquiétante, nonchalante, son rire dément donne de l'epaisseur à son personnage.



Sa voix devient un élément important des personnages qu'il créé à l'écran comme dans son rôle du Prince Jean dans "Les aventures de Robin des bois" de Michael Curtiz en 38, Il jour surtout les hommes du monde blasés comme dans "Crime sans passion" de Ben Hecht, il s'impose à Hollywood comme acteur de composition capable de porter un film sur ses seules épaules, mais il se contente souvent de s'imposer dans des castings prestigieux comme dans "M.Smith au sénat" ou il donne la réplique à James Stewart, il est un des rares acteurs à être l'égal de Bette Davis dans des films tels que 'Une femme cherche son destin" ou il est le psychiatre de la grande actrice en 42, il est parfait de sadisme en 56 dans "L'homme de Lisbonne" de Ray Milland, ou on le voit jouer au tennis avec des oiseaux. N'oublions pas son rôle de nazis "plutôt" sympathique dans "Les Enchainés" d'Alfred Hitchcock en 46 aux cotés d'Ingrid Bergman et Cary Grant

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Mais son meilleur rôle, celui qui le rend inoubliable à jamais et celui du commissaire Louis Renault dans le mythique "Casablanca" qui lui vaut une nomination à l'oscar du meilleur second rôle, il fut nominé à 4 reprises, mais n'obtint jamais la statue.



Outre Casablanca, je citerais encore son personnage du banquier Juif dans "Femmes aimès est toujours jolie" en 1944 de Vincent Sherman, ou il réussit à voler la vedette à Bette Davis.

Claude Rains est mort le 30 mai 1967 à Laconia, deux ans après avoir joué dans son dernier film : "La plus grande histoire jamais conté" de Georges Stevens, il était agé de 78 ans

C'est en effet dans Casablanca que je me souviens le plus de lui.... très belle présence.
Le rôle de l'homme invisible est connu également mais je ne l'ai jamais vu.

en même temps son rôle du commissaire Renault dans Casablanca sort vraiment du lot il n'est pas loin (si il ne le fait) de voler la vedette à Humphrey Bogart

oui tu as raison bien que ce film est un film fort pour Bogart

c'est vrai que Bogart est excellent dans le rôle de Rick, mais j'avoue avoir toujours eut de la sympathie pour le personnage qu'incarne Rains, qui est a l'image du reste de la France en cette période trouble, ni tout noir ni tout blanc