Maria Magdalena Dietrich serait née le 27/12/1901 à Berlin elle est la fille d'un officier de police et de sa femme, fille d'un directeur d'une grande bijouterie Berlinoise, son père mourut alors qu'elle est sa soeur était en bas age. Sa mère se remaria alors avec Edouard Von Losch officier des grenadiers qui trouve la mort dans les derniers mois de la Grande Guerre, c'est cette mère qui vit que Maria Magdalena était attirée par la musique et qui lui fit donner des leçon de piano et de violon avant de l'inscrire à l'école supérieur de Musique de Berlin, mais sa carrière tourna court et elle tente donc sa chance au cinéma ou elle débute en 1922 dans "Le petit Napoléon" de Georg Jacoby ou elle tient le rôle d'une femme de chambre.
Tout doucement, elle commence à s'imposer à l'écran on la voit notamment dans "Manon Lescaut" en 1926 puis 'La DuBarry" d'Alexandre Korda, en 1927, elle tient le haut de l'affiche pour la première fois dans "Café electric" de Gustav Ucicky, mais elle ne deviens vraiment une star qu'en 1930 et sa rencontre avec Josef Von Sternberg qui va lui donner son plus grand rôle celui de la mythique Lola Lola dans le non moins mythique "L'ange Bleu" ou elle donne la réplique à Emil Janning, Sternberg lui donne dans ce film une aura de femme fatale qui ne la quitteras plus.
Le réalisateur fasciné, la prend sous contrat et l'emmène à Hollywood ou Marlene tourne dans "Coeur brulée", pendant que "L'ange bleu" remportait un grand succès en Europe, elle à pour partenaire Adolph Menjou et Gary Cooper, dans ce film elle est de nouveau chanteuse de cabaret à la sexualité ambigue n'hésitant pas à porter smoking et embrasser une femme sur la bouche. Ce film lui vaut sa seule nommination aux oscars.
En 1931, Von Sternberg la dirige de nouveau dans "X27" ou son partenaire est Victor McLaglen, le réalisateur et l'actrice se retrouve encore à 5 reprise dont "Shangaï express" qui seras leur plus grand succès "américain"
En fait leur popluarité associative commence à décliner, ils se retrouvent ensuite pour "Blonde Venus" et "L'impératrice rouge" et enfin "La femme et le pantin" qui sonne le glas de leur association, entre "Blonde Venus" et "L’impératrice rouge" Marlene se fait diriger sans grand succès par Ruben Mamoulian dans "Cantique d'amour" en 1933, Après sa séparation de Von Sternberg, Marlene désire changer de style et ce fut Frank Borzage qui la dirige dans "Desir" une comédie ou elle est radieuse elle anchaine avec "Le jardin d'Allah" de Richard Boleslawski en 36 puis "Ange" d'Ernst Lubitsch qui sont deux bon films mais qui ne rencontre pas l'adhésion du public.
En 1939, elle accepte de jouer dans un Western signé par Georges Marshall "Femme ou Démon" ou elle donne la réplique à James Stewart, elle tient le rôle d'une entraineuse-tenancière de saloon qui se repentait et mourait à la fin pour sauver le héros, dans ce film elle fait montre de charme et d'humour.
Le public la plébiscite et elle continue dans le même registre dans les années 40 elle est aux génériques de films tels que "La maison des 7 pêchès" de Tay Garnett avec John Wayne, ou "L'entraineuse fatale" de Raoul Walsh, elle retrouve John Wayne dans "Les écumeurs" de Rae Enright en 42 et "Pittsburgh". Devenue citoyenne Américaine elle s'engage dans la lutte contre le nazisme en se rendant sur le front distraire les GI's manquant à plusieurs fois de tomber entre les mains des Allemands.
Son premier film après la guerre devait être "les portes de la nuit" de Marcel Carné ou elle aurait du donner la réplique au grand amour de sa vie : Jean Gabin, Marlene et Jean tourne bien ensemble en 46 mais dans "Martin Roumagnac" qui est malheureusement dirigé par George Lacombe, le film est un échec, elle enchaine ensuite avec "Les anneaux d'or" en 47 et "La scandaleuse de Berlin" de Billy Wilder en 48, qui lui redonne un peu d'éclat.
Dans les années 50, elle s'éloigne un peu des caméras pour favoriser le tour de chant, tournant tout de même des réalisateur tels que Hitchcock qui la dirige dans "Le grand Alibi" en1950 ou Fritz Lang qui la met en scène dans "L'ange des maudits" ou elle donne la réplique à Mel Ferrer et Arthur Kennedy.
En 1956, elle fait une apparition dans "Le tour du monde en 80 jours" de Michael Anderson ou elle se trouve face à David Niven, en 1958 elle retrouve Billy Wilder dans "témoins à charge" puis vient le tour d'Orson Welles qui lui donne son meilleur rôles depuis longtemps, celui de la voyante extralucide dans "La soif du mal" ou elle a pour partenaire Charlton Heston et Janet Leigh, en 61 elle tourne sous la direction de Stanley Kramer qui lui donne pour partenaire Spencer Tracy et Richard Widmark dans le bon "Jugement à Nuremberg".
En 1975,après s'être cassée la jambe elle abandonne la scène on la voit pour la dernière fois en 1978 dans "Gigolo" de David Hemmings. Marlene Dietrich passe les dernières années de sa vie cloitrèe dans son appartement parisien.
Bien qu'elle eut de nombreuse liaison (Yul Brynner, Frank Sinatra, JFK, John Wayne, Von Sternberg, Jean Gabin) elle resta mariée à Rudolf Sieber qu'elle avait épousée en 1924 jusqu'à son décès en 1976, Marlene nous quitte le 6 mai 1992 à l'age de 89 ans