Réalisateur : Joseph Kosinsk
Résumé : sur une terre dévastée Jack réparateur d’androide de combats censés protéger des stations de pompage prenant les dernières ressources terrestres de dangereux extra-terrestres…
Avec : Tom Cruise, Olga Kuryenko
Excellent film de SF qui malheureusement pour le scénario bouffe à un peu tous les rateliers (toute la vague 70’s des films catastrophes, ‘la planète des singes’ en tête, wall-e, indépendance day) seul point noir du film, le reste est quasi-parfait..
A commencer par Tom Cruise dans le rôle de Jack , (un réparateur de drones de combats censés protéger de gigantesques stations de pompage épuisant les dernières ressources de la terre), un magnifique personnage empreint d’une certaine nostalgie d’une Terre disparue (voir le moment le plus impressionnant, ou ayant découvert un coin de verdure préservé, il à reconstruit une maison ou il entrepose tous les objets découverts lors de ses voyages), bref un rôle magnifique pour Cruise, dans des scènes intimistes ou de combats, un grand rôle pour l’acteur après le fantastique ‘la guerre des mondes’. Je serais plus réservée pour Olga Kurlenko, personnage intéressant mais moins bien retranscrit à l’écran, et Victoria ‘sa compagne’ assez aseptisée elle aussi. On regrettera le minsucule rôle attribué à l’immense Morgan Freeman….
C’est surtout les capacités visuelles de Joseph Kosinski (Ton Legacy pour rappel) aussi à l’aise dans les scènes d’actions que dans le reste du film, avec une Terre ravagé (plans magnifiques d’une grande portée émotionnel hélas exclusivement américain (le Yankee Stadium, l’Empire State Building, le Golden Gate, Un restant de New-York) un monde minéral glaçant rempli d’une poussière grise. Les visuels sont extraordinaires, à contrario du monde aseptisé dans lequel vit Jack et sa compagne (la tour dans le ciel, un appartement froid et moderne glacé dans lequel Jack ne se sent pas à l’aise). Reste l’élégant vaisseau-bulle , un mix entre un hélicoptère et un avion pour conclure le tout. Hors tournage on sent qu’un travail monstrueux et mintieux à été fait en post-production pour délivrer un film techniquement et visuellement parfait
L’EF N° 341 revient en long et en large sur le film et peu de fonds verts ont été utilisées, préférant les décors naturels à l’image de synthèse, c’est pour cela que le film touche aussi prodondément le spectateur. Bref un film destiné à devenir un classique de la SF.
Reste malheureusement la promo du film comme il à déjà été indiqué précédemment quasi inexistante, j’ai pour ma part commencé à entendre parler du film la semaine précédant sa sortie, dommage comme si Universal Pictures avait voulu couler le film.