Henri Guybet -

Quelques mots...


Lorsqu’il crée le désormais célèbre Café de la Gare avec son ami Romain Bouteille en 1969, Henri Guybet est loin d’imaginer qu’il deviendra moins d’une décennie plus tard l’un des héros de la plus grande trilogie de toute l’histoire du 7ème Art.


En effet, après avoir fait ses classes dans des petits rôles de films plus ou moins bons (La Cavale, Les Mariés de l’An II, Elle court, elle court la banlieue, Quelques messieurs trop tranquilles, L’An 01, Themroc...), le grand Riton prend du gallon dans l’univers très fermé de la comédie franchouillarde en décrochant le rôle de Tassin dans On a retrouvé la 7ème Compagnie.


Nous sommes en 1975 et Aldo Maccione, qui jouait ce personnage emblématique dans le premier opus, Mais où est donc passée la 7ème Compagnie ?, refuse de continuer l’aventure, estimant le cachet proposé par Robert Lamoureux trop faible compte tenu de la performance à réaliser : passer la moitié du tournage à nager en caleçon molletonné dans des rivières à 8°... y a de quoi y perdre une partie de son charisme, non ?


Mais Henri est un homme lui, un vrai, et ce ne sont pas quelques petites trempettes dans des ruisseaux boueux qui vont lui faire peur, nom de diou ! Alors il prend son courage à deux mains et il le signe le contrat de sa vie, celui qui va lui permettre de jouer aux côtés des plus grands : les Jean Lefebvre et autres Pierre Mondy, les Hubert Deschamps, les Jackie Sardou, les Pierre Tornade et leurs amis.


Aujourd'hui...


Aujourd’hui, Henri Guybet consacre l’essentiel de sa carrière au théâtre, où il joue une nouvelle pièce tous les deux ans.

Henry Guibet aime également prêter sa voix suave au cinéma pour le doublage de dessins-animés à succès tels que Mille et une pattes, Toy Story, Chicken Run ou bien encore Monstres & Cie.