Vous vous souvener tous d'elle je pense c'est une actrice française née le 25 octobre 1931
Sa carriére
Ses premières apparitions au cinéma sont moins éclatantes, dans des films sans ambitions, mais elle tient remarquablement tête à Jean Gabin dans deux bonnes séries noires : Le rouge est mis et Maigret tend un piège.
Elle démissionne finalement du Français à contrecœur pour se consacrer entièrement au cinéma. Mais, sur les planches, elle sera encore dirigée par Luchino Visconti pour Deux sur la balançoire aux côtés de Jean Marais.
Annie tente l'aventure (malheureuse) de spectacles musicaux Le Jour de la tortue ou Revue et corrigée conçu et mis en scène par Bob Decout sur des musiques de Catherine Lara.
Elle connaît un triomphe, en 1974, avec Madame Marguerite, qui devint son rôle fétiche et préféré, qu'elle reprend régulièrement jusqu'en 2002.
Au cinéma, elle est l'actrice française la plus populaire des années 1970, alternant comédies et mélodrames, n'hésitant pas, à l'occasion, à aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle, et à Philippe Noiret, surgit l'une des comédies les plus insolites et les plus réussies de cette époque, La Vieille Fille, en 1971, signée Jean-Pierre Blanc.
De Vivre pour vivre en 1967 à On a volé la cuisse de Jupiter en 1980, Annie Girardot a réussi grâce à sa remarquable interprétation de "femme normale et populaire" à imposer vingt films millionnaires aux box-office. D'ailleurs, à cette époque, à chaque sortie d'un nouveau film, on allait voir "La Girardot" au cinéma.
Elle reçoit d'ailleurs en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland. Mais, ayant tourné avec les grands anciens dans les années 1960 (Marcel Carné, Jean Delannoy, Grangier...), les cinéastes les plus novateurs ne s'intéressent guère à elle. François Truffaut lui écrit même une lettre désavouant la façon, très démagogique, dit-il, avec laquelle André Cayatte a traité "l'affaire Gabrielle Russier" dans Mourir d'aimer, l'histoire d'un jeune garçon amoureux de son professeur Gabrielle Russier qui sera accusée de détournement de mineur avant de se donner la mort. Ce rôle resta cependant comme l'un des plus marquants de la comédienne, lui assurant même une reconnaissance internationale (Ce thème sera aussi abordé par Charles Aznavour dans la chanson Mourir d'aimer).
Sa gouaille fut souvent au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne, naïvement, cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police...
Après une traversée du désert de plusieurs années, l'obtention en 1996 du César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Misérables de Claude Lelouch lui permet de retrouver sa place parmi les acteurs de cinéma, de théatre mais aussi de télévision. En 2002, elle gagne le même César pour son interprétation dans La Pianiste de Michael Haneke.
CE QU'ELLE DEVIENT
Nous avons appris en 2006 qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Depuis 2008, elle vit dans une maison médicalisée de Paris.
Le 21 septembre 2008, TF1 diffuse Annie Girardot, Ainsi va la vie, un film documentaire de Nicolas Baulieu filmant huit mois de sa vie avec la voix de Claire Keim. On y découvre sa vision du passé et les effets de la maladie.