le casting :
René Dary : Jean Victor
Raymond Bussières : Marcel
Jean Mercanton : Émile Ferrand
Janine Darcey : Andrée Denolle
A.M. Julien : Joseph Mallory
Serge Reggiani : Joris
Robert Demorget : La "Puce"
Nicolas Amato : le cafetier de Marseille
Michel Barbey : Rougier
Jacques Berlioz : le juge
Georges Bever : l'huissier
Gérard Blain : un enfant (non crédité)
Myno Burney : Germaine
Max Dalban : Pierre, le cafetier
Paul Demange : le greffier
Charles Lemontier : Monsieur Gerbault
Frédéric Mariotti : Gustave
Marcelle Monthil : la dame patronesse
Jean Morel : le commissaire
André Nicolle : Monsieur Bobillot
Pierre Perret : un jeune du centre
Jacques Pinoteau : un jeune du centre
Michel Roux : un jeune du centre
Synopsis :
Trois hommes, qui se sont liés d'amitié durant la drôle de guerre et qui se retrouvent démobilisés en 1940, décident de s'occuper des jeunes délinquants. Ils ouvrent un centre d'éducation, le "Carrefour" et tentent de réinsérer ces enfants perdus. Mais l'un d'entre eux, Joris, se montre fortement indiscipliné et met en danger leur projet
Mon avis :
Ce film de Leo Joannon, qui connut d'autre succès durant la période de l'occupation sortit sur les écrans à la veille de la libération et connut un nouveau succès, bien que ce film soit dans la plus pure tradition "Révolution Nationale" ou "Maréchaliste". Dés les premières images du film, dés les premières paroles prononcées par René Dary on sent tout de suite l'influence du régime en place.
En effet il faut remettre le film dans son contexte et se souvenir que le régime de Vichy avait fait de la jeunesse une de ses priorités afin d'essayer de l'embrigader. il faut noter la magnifique interprétation d'un tout jeune Serge Reggiani qu, même quand il est silencieux, illumine et dévore l'écran par sa seule présence, ce film est tout de même à découvrir pour se faire une idée de l'époque et le message patriotique de sacrifice et de retour à la pureté qui en découle. Notons aussi que ce film continua sa carrière après la libération au prix de quelques coupes.