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| | James Stewart 1908-1997 | |
| | Auteur | Message |
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Cassandre cinéma-passion
Nombre de messages : 19597 Age : 58 Localisation : Meurthe et Moselle Loisirs : Egypte ancienne, Grèce Antique, littérature Réputation : 14 Date d'inscription : 07/03/2005
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| Sujet: James Stewart 1908-1997 Dim 21 Mai 2006 - 12:33 | |
| JAMES STEWART (1908-1997)
"Il était profondément patriote, profondément professionnel, un acteur de talent. Et peut-être plus important encore, c'était un gentleman." (Bill Clinton) Ce sont ces qualificatifs qui sont le plus souvent revenus pour le définir.
Né le 20 mai 1908, il est fils d'un quincailler, diplômé en architecture, et sans doute l'un des plus grands comédiens du siècle. Sa filmographie comporte quelques bijoux du cinéma. Les plus grands noms sont associés à sa carrière. Traînant son élégance et dévoilant chacune des facettes de l'inquiétude et de la curiosité, il semblait un grand enfant naïf. Cette innocence (qui a comme unique comparaison celle de Tom Hanks) n'est qu'apparence. Souvent courageux dans ses rôles, à la rectitude morale impeccable, il symbolise une Amérique aux valeurs familiales. En 96 films depuis 1934, il a ainsi prêté sa silhouette à Hitchcock (4 chefs d'oeuvre!), Cecil B.De Mille, Otto Preminger, John Ford, et surtout Frank Capra. Capra lui donne son premier grand rôle (avec nomination Oscar à la clé): Mr Smith goes to Washington. De 1939 au milieu des années 60, sa popularité n'a jamais diminué. Et même encore maintenant, il appartenait toujours aux personnalités les plus chéries du public américain. Un an avant Pearl Harbor, il s'engage dans l'armée. Un authentique héros avec un Oscar dans la poche. Car en 1940, en donnant la réplique aux immenses Katherine Hepburn et Cary Grant, dans The Philadelphia Story (George Cukor), il obtient son unique statuette (sur 5 nominations). Il faudra qu'il attende 1984 pour recevoir un Oscar récompensant une des carrières les plus riches du cinéma américain.
A la fin de la guerre, il reviendra dans l'univers Kapraien, pour être le père de famille de It's a wonderful life, le film favori des Américains au temps des fêtes. Un éloge de la famille plein de bons sentiments. Pourtant, il s'orientera vers des personnages plus ambigüs, avec des cinéastes beaucoup moins "sociaux" et sociables. Hitchcock, c'est une rencontre en 4 films, qui n'a aucun équivalent dans la carrière du maître. Deux huit-clos: inquisiteur dans La Corde, mateur dans Fenêtre sur cour (avec la brûlante Grace Kelly). Et deux épopées: à l'intérieur de ses propres obsessions dans le magnifique Vertigo, et du Maroc à Londres dans L'Homme qui en savait trop. Ces 4 rôles ont permis à Stewart de dépasser son public classique (les familles), et l'immortalise auprès des cinéphiles d'aujourd'hui. Le succès de la reprise de Vertigo en 96 confirme la justesse de ses choix. Du Western à la comédie, en passant par les films à suspens, il s'essaie à tous les genres. Clown criminel ou avec immobilisé une jambe dans le platre, il n'hésite jamais à relever certains défis. Comme tout acteur de son époque, il aura joué avec des actrices sublimes: Janet Leigh, Kim Novak, Doris Day, Lee Remick. Il eut l'occasion de jouer face à d'autres monstres sacrés: George C.Scott, Ben Gazzara, John Wayne, Charlton Heston...
Aux cotés de Clark Gable ou Cary Grant, il apparaît certes un peu plus fade, beaucoup trop "propre", pas assez fauve ou félin. Pourtant, à travers des oeuvres très différentes, des rôles d'homme inquiet, en proie à des dilemnes, il cristallise tous le manicheanisme américain. James Stewart ne joue jamais les méchants. Il est le Bien. Même meurtrier, c'est un clown triste, un médecin qui sauve des vies, un criminel repenti. Il recherche la solution à l'inexplicable, il tente toujours de corriger les erreurs commises. Son image d'ailleurs n'a jamais été ternie. Colonel (le plus haut titre militaire jamais porté par un homme de spectacle), il a été de nombreuses fois médaillé. Il a aussi reçu les honneurs des fondations les plus prestigieuses des USA, depuis les années 80. Ses poèmes ont été édités en 1989. Il a crée un Marathon à son nom pour financer des oeuvres de charité. Mais plus qu'un patriote, il est l'un des premiers acteurs à négocier des pourcentages sur les profits de ses films. Il deviendra millionaire très rapidement.
L'Américain Idéal et vénéré. Dans l'une de ses récentes interviews, il disait: "J'ai eu l'habitude de choisir des rôles de gars vulnérables, le mec qui fait des erreurs, celui qui ne peut pas se figurer toutes les conséquences de ses actes, mais qui garde le contrôle.". Il n'empêche. Même John Ford le concédait: "Il était tout le temps bon. Tout le monde l'aime." Jimmy trépassé, lentement la Mémoire d'un Hollywood passé se ferme sur les cercueils. Il s'est d'ailleurs battu durant ses 10 dernières années pour que les films en Noir et Blanc ne soient pas colorisés. Il a combattu notamment la colorisation de It's a wonderful life" dans lequel il a cette phrase: "Je suppose que ça aurait été bien mieux si je n'étais pas né du tout.". Est-ce si sûr? Comment oublier cet acteur admirable ??? prestations suberbes dans Mr Smith au Sénat de Frank Capra ou dans ses collaborations avec Alfred Hitchkock (La corde, Fenêtre sur cour, l'homme qui en savait trop ou sueurs froides), comment ne pas s'émouvoir avec ce clown triste dans le plus grand chapiteau du monde... | |
| | | Uranus mythe
Nombre de messages : 1728 Age : 56 Localisation : Brive Loisirs : Ciné Réputation : 1 Date d'inscription : 30/03/2005
Feuille de personnage CINE PASSION: (30/100) JEUX: (0/0)
| Sujet: Re: James Stewart 1908-1997 Jeu 25 Mai 2006 - 19:19 | |
| c'est vrai que cet acteur était granduose. tu as raison de nous parler de ce superbe comédien mon film préféré est "sous le plus grand chapiteau du monde" Sous un chapiteau géant, des artistes s’aiment et se jalousent… Un mélodrame spectaculaire à la gloire du cirque, récompensé par deux Oscars. Sous le plus grand chapiteau du monde (The greatest show on earth) Film de Cecil B. De Mille, (États-Unis, 1952, 2h30mn, VF) Scénario : Frederic M. Frank, Barre Lyndon et Theodore St John Avec : Betty Hutton, Cornel Wilde, Charlton Heston, Dorothy Lamour, James Stewart, Gloria Graham, Bing Crosby Image : George Barnes, Montage : Tim Squyres, Musique : Victor Young, Production : De Mille, Paramount Oscars du meilleur film et du meilleur scénario, 1953Directeur d’un grand cirque, Brad Braden décide d’engager un trapéziste renommé, le Grand Sebastian, au risque de mécontenter sa compagne Holly, elle aussi trapéziste. Les deux étoiles entament un dangereux duel dans les airs, mais se font bientôt les yeux doux à terre. Angel, la séduisante dresseuse d’éléphants, se laisse elle aussi troubler par le nouveau venu… Magic circusTous les ingrédients du grand spectacle hollywoodien tel que l’affectionnait Cecil B. De Mille sont réunis dans ce film fleuve à la gloire du cirque et de ses saltimbanques : brochette de stars, amours contrariées, rivalités artistiques, rebondissements et final en fanfare sous le signe de la réconciliation et du grand spectacle – sans oublier le gigantisme des décors. Pour l’occasion, le célèbre cirque Ringling Bros and Barnum & Bailey avait fourni à la production l’ensemble des ses installations (pistes multiples, chapiteau immense…) – il propose d’ailleurs encore aujourd’hui le spectacle du film. Depuis 1953, des générations ont applaudi ces époustouflants numéros revus et corrigés à la sauce hollywoodienne. | |
| | | Madame Musquin modérateur
Nombre de messages : 1353 Age : 40 Localisation : Chez Wam Loisirs : Mener une vie de bohême Réputation : 0 Date d'inscription : 24/08/2006
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| Sujet: Re: James Stewart 1908-1997 Ven 25 Aoû 2006 - 22:09 | |
| Oulala, j'ai pas vraiment aimé Sous le plus grand chapiteau du monde. J'ai trouvé un peu pathétique le rôle de James Stewart qui se planque (dans tous les sens du terme) derrière son masque de clown. Parmi les films de James Stewart, j'adore Mr Smith au Sénat et La Vie est belle, même si la vision manichéenne de Frank Capra lui a valu beaucoup de détracteurs. Mais personnellement, je me laisse prendre sans aucun problème par la magie de Capra et on ne peut pas lui enveler qu'il était un remarquable directeur d'acteurs. Avec le talent des comédiens, tous les personnages (du premier aux seconds) sont interprétés à merveille ! Evidemment, ses rôles sous la direction de Sir Alfred sont inoubliables ! L'Homme qui en savait trop, Sueurs froides et surtout Fenêtre sur cour qui est mon préféré du réalisateur et du comédien. Sans oublier tous ses rôles des débuts Mariage incognito, Indiscrétions, Rendez-vous et ceux de l'après-guerre Appelez Nord 777, Autopsie d'un meurtre... Un grand, très grand comédien ! Mon préféré de l'Age d'or d'Hollywood ! Et je ne parle pas de son charme légendaire... A lire : Jonathan Coe, James Stewart. Une biographie de l'Amérique. L'Etoile Editions des Cahiers du cinéma. 2004. MADAME MUSQUIN
Dernière édition par le Mer 30 Aoû 2006 - 12:40, édité 2 fois | |
| | | duke cinéma-passion
Nombre de messages : 19495 Age : 47 Localisation : chez moi devant mon ecran Loisirs : beaucoup Réputation : 43 Date d'inscription : 15/07/2006
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| Sujet: Re: James Stewart 1908-1997 Ven 25 Aoû 2006 - 22:18 | |
| a signaler que james stewart etait aussi général de reserve de l'USAF qu'il a mis au point des tactiques utilisés encore aujourd'hui.
un grand acteur que j'adore dans l'homme qui tua Liberty Valance, je l'ai bien aimé aussi dans le rôle de lindbergh, je l'aime bien aussi dans le dernier film de john Wayne ou il joue le dr hostelster qui annonce au duke son cancer, il est excellent dans l'appat face a un robert ryan pervers a souhait | |
| | | fabiola PHOTOGRAPHE DE STARS
Nombre de messages : 635 Age : 51 Localisation : Somewhere Loisirs : ciné, music, gastronomie, chant, sports, fiesta.. Réputation : 0 Date d'inscription : 14/06/2006
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| Sujet: Re: James Stewart 1908-1997 Sam 26 Aoû 2006 - 10:32 | |
| J'ai beaucoup aimé " fenêtre sur cour " avec Grace Kelly. Reporter-photographe coincé sur une chaise roulante après un accident, L.B. Jeffries (James Stewart), passe ses journées à observer son voisinage depuis sa fenêtre. Il reçoit régulièrement la visite de son infirmière Stella (Thelma Ritter) et de sa fiancée Lisa Fremont (Grace Kelly). Ses relations avec celle-ci sont difficiles, Jeffries lui reprochant son manque de goût pour l’aventure, et ne souhaitant pas vraiment se marier. Un soir, il entend un cri venant de l’appartement d’en face et voit sortir son voisin, Thorwald (Raymond Burr), chargé d’une lourde valise. Il le soupçonne d’avoir tué sa femme, et confie ses soupçons à un ami détective, Doyle (Wendell Corey | |
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| Sujet: Re: James Stewart 1908-1997 | |
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| | | | James Stewart 1908-1997 | |
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