mes lectures

En ce moment grosse période littéraire pour moi, en plus du roman D'anna Gavalda : Ensemble et c'est tout j'ai sous le coude l'atlas mondiale du cinéma : l'age d'or, 1001 films a voir avant de mourir 5e edition sous la direction de Steven Jay Schneider (une vraie mine d'or) et enfin le Western : Approches, mythologies, Auteurs-acteurs, filmographie sous la direction de Raymond Bellour

Cela t'en fait des occupations, Duke Le livre sur les 1001 films, je crois bien l'avoir vu par ici, à la Fnac de Louvain-la-Neuve. Une brique il me semble.

Je suis quant à moi dans un chouette livre sur Tarantino. Pas une biographie mais plutôt une analyse (relativement légère) des inspirations du cinéaste ainsi que sur ses influences sur le cinéma et le public. C'est léger et agréable à lire.

Oui ca occupe pas mal et effectivement le livre sur les 1001 films c'est une brique,le livre sur Tarantino doit être interessant, tu vas me traiter de maso mais je devrais recevoir en début de semaine un livre de 999 p sur les Westerns je vais encore prendre du retard

Je me dis surtout qu'avec tout ça, tu n'auras plus le temps d'en regarder Ces livres, tu les lis de bout en bout ou tu les consultes plutôt sur les films qui t'intéressent ?

Au fait, je vais avoir de quoi m'occuper aussi. J'ai mis la main sur des collections philologiques (Revue des Etudes Classiques, Revue des Etudes Latines, Revue des Etudes Grecques, Latomus,...), collections scientifiques qui rassemblent des articles spécialisés dans le domaine de la philologie classique. C'est une bibliothèque qui les revendait et qui me fait le tout pour une centaine d'euros. Une aubaine quand on sait que ça coûte beaucoup plus cher. Un investissement qui m'aidera pour construire mes cours !

La plupart je les lit de bout en bout, j'ai d'ailleur recu Le Western et ses mythes de Nicole Gotteri.

Tu as fait un bon coup mon cher Gérald je suis sur qu'ils te seront trés utile

Eh bien ça va te faire un sacré bagage en plus dans le domaine

On apprends à tout age mon gégé

Le savoir en construction... une entreprise toujours perfectible !

tout à fait d'accord avec toi mon gégé on peux toujours s'améliorer

Je viens de finir le livre de Nicole Gotteri : Le Western et ses mythes, les sources d'une passion, malgrés quelques gouts partagés pour le western de l'age d'or nous avons elle et moi quelques divergences que je vais detailler :

Concernant Kirk Douglas je cite " Sa fossette au menton le rend séduisant. Mais il a tendance à forcer le jeu et à trop en faire. Ce cabotinage "collait" bien au personnage de Dempsey dans "L'homme qui n'a pas d'etoile" où il est excellent. bien dirigés par Hawks dans la captive aux yeux clairs, il à réussi à faire oublier qu'on lui préférer Wayne (je ne savais pas cela), dont il eût de voir l'interprétation. En Doc Holliday, dans réglement de compte à OK Corral, il est bien meilleur que Victor Mature (la poursuite infernale),mais je lui préfére Jason Robards (Sept secondes en enfer), sa composition, un peu poussée, du pistolero Lomax, dans La caravane de feu et celle du sénateur illuminé, dans La route de l'ouest, montrent une louable faculté d'adaptation qui reléve d'un vrai métier.

alors pour avoir vu les trois films cités concernant l'affaire d'Ok Corral, j'avoue le rôle de "Doc" est pour moi bien mieux interprété par Kirk Douglas que n'importe quel autre acteurs cités, Victor Mature est assez Terne comme Jason Robards qui ma foi ne m'a pas marqué du tout dans le rôle pas plus que le film d'ailleur que je trouve assez faible comparé à l'oeuvre de Sturges, et comment oublier la magnifique interprétation de Kirk Douglas dans le film "Le dernier Train de Gun Hill" face à Anthony Quinn, ou il est un shériff qui veux venger le viol et le meurtre de sa femme, le huis clos ou il se retrouve encerclé dans l'hotel est une petite merveille du genre, avec le duel final, ou encore le rôle de sheriff (encore un...) dans le méconnu "Une corde pour te pendre" ou il doit ramener Walter Brennan en ville ou il doit se faire juger pour meurtre, sheriff tourmenté qui n'arrive pas à se pardonner d'avoir laisser son pére se faire pendre par des bandits.

Concernant Gregory Peck, je cite "Il m'a longtemps abusée. j'etais restée sur l'impression de Duel au soleil, le seul film ou il réussit à imposer son personnage de canaille criminelle couvée dans le sein d'un serpent tyrannique. La cible humaine peut faire illusion sans résister toutefois à une observation attentive d'un jeu constamment en deçà du registre souhaitable. Mais avec les grands espaces, oeuvres qu'il à coproduite avec le réalisateur l'illusion disparait. visage lisse, démarche gauche, présence floue on l'imagine mal en capitaine de navire (son état antérieur), donnant des ordres à une troupes de rudes marin. Car l'habitude du commandement marque les êtres...

c'est oublier que Gregory Peck fut un merveilleux Capitaine Achab dans Moby Dick ou un trés correct Capitaine Hornblower dans le film du même nom

Et je finirais avec James Stewart

Sa haute silhouette, un peu dégingandée, contraste avec son visage plutôt rond, éclairée par le bleu des yeux. Il partage avec Anthony Mann qui l'a imposé dans le western, la faveur de la critique qui en a fait une sorte d'icône, grâce aux cinq films nés de la collaboration des deux hommes. Il est vrais que de Winchester 73 à l'homme de la plaine en passant par l'appat, l'acteur à donné le meilleur de lui même... C'est ford qui, volens nolens, lui à donné sa vraie place dans l'homme qui tua Liberty Valance, celle d'un intello de l'Est qui batit sa fortune politique sur le mensonge et la mort du vieil Ouest....

c'est, la aussi, oublier le James Stewart de La fléches brisée de Delmer Daves qui fut un excellent défenseur de la cause des indiens

Pour Kirk Douglas dans "Le dernier train de Gun Hill", je plussoie amplement. L'acteur y est formidable (de même qu'Anthony Quinn), et le film est une parfaite réussite. Et personnellement, je ne trouve pas qu'il cabotine trop... On pourrait avoir ce débat sur Belmondo par exemple, mais l'amputer de ce style de jeu en retire tout le sel, même s'il se révèle formidable dans les rôles plus sobres. Je ne vois pas pourquoi on stigmatise régulièrement un certain "cabotinage", tant que ce n'est pas réellement choquant. Peut-être parce que nous ne recontextualisons pas les films par rapport à leur époque, et surtout parce que nous vivons dans une société de plus en plus aseptisée.

En ce qui concerne Gregory Peck, je ne suis pas d'accord sur "The Gunfighter : la cible humaine", qui pour moi est un exemple suprême de western psychologique, magistralement réalisé et interprété (on y retrouve le même type de tension que pour "Le train sifflera trois fois", ce qui n'est pas peu dire).

Pour James Stewart : je serais d'accord sur "L'homme qui tua Liberty Valance" (où il est par ailleurs formidable), mais c'est surtout oublier (si on quitte un peu le western) le grandiose "Vertigo" d'Hitchcock (d'aucuns ajouteront "Fenêtre sur cour"). Il ne l'a pas volé, son statut d'icône.

Je suis assez d'accord avec toi mon cher Gérald, sur presque tout, il est vrai que j'etais rester, pour répondre à Nicole Gotteri, dans le mond du western sauf je le reconnais concernant Gregory Peck, concernant James Stewart si on sort du Western il ne faut pas oublier son rôle dans Mr Smith au sénat, ou en Philadelphia story ou encore Shop around the corner ou le tres beaus "La vie est belle" et j'en oublie certainement, il ne serait pas rentré dans la légende si ils n'avais pas eut une "carrure" cinématographique

Non bien sûr ! C'est un excellent acteur (à voir en VO surtout car son doubleur français n'était pas toujours très heureux). Maintenant est-ce qu'il n'y a pas aussi un peu des manies actuelles qui sont de critiquer les grands pour dire que l'on préfère les personnalités moins connues, plus obscures, parce que ça fait mieux ?

oui peut être mais dans son livre l'auteur cite comme référence le Duke et je ne peux que l'en féliciter, globalement elle et moi avons des points communs mais aussi certaines divergences, personellement je n'aime pas Peckinpah, elle non plus mais de la a le traiter comme elle le traite il y a une marge, et comme déja dit plus avant concernant quelques grands du western je l'ai trouvé un peu dur

C'est en tout cas ce qui transparaît. Les goûts et les couleurs... d'accord, mais enfin il ne faut pas non plus casser pour casser.

donc la j'ai attaqué le pavé "1001 films avoir avant de mourir" j'avoue que c'est plutot bien fait, un gros travail à été fait sur ce livre

Ce matin magnifique découverte sur un vide grenier, j'ai trouvé un livre "ROBIN DES BOIS" de 1939 racontant l'histoire de l'archer bien connu agrémenté de 77 photos tirés du film de Michael Curtiz avec Errol Flynn un vrai trésor