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Biographie
Pierre Larquey naît dans une modeste famille girondine dont le père, Raymond, est charretier. Il entre dès ses sept ans chez les frères maristes de Bordeaux. Puis, en apprentissage et parce qu'il se trouve confronté au chômage, il s'engage dans l'armée coloniale.
Après une carrière militaire sans éclat qui le retient cinq ans à Madagascar, il revient à Bordeaux et s'inscrit au Conservatoire d'art dramatique où il décroche un prix de comédie pour sa composition d'Harpagon dans L'avare de Molière. Par la suite, il est engagé par les tournées Ch. Baret lesquelles sillonnent la France. Il monte à Paris et se fait très longtemps applaudir au Théâtre des Variétés dirigé alors par Max Maurey. Malgré ce détour par le théâtre pour s'assurer la maîtrise de son art, c'est le cinéma qui l'attire.
D'abord trois films muets et enfin le vrai départ en 1931 avec Tout s'arrange de Henri Diamant-Berger, un titre à la fois prémonitoire et porte-bonheur puisque sa carrière se terminera sur un fructueux actif de 200 films.
Il fut un second rôle de qualité au talent indiscutable sur lequel reposait souvent la crédibilité d'une intrigue et qui assura à beaucoup de films des heureuses époques en noir et blanc une manière d'immortalité.
On se souviendra longtemps et avec beaucoup d'émotion de ses merveilleuses compositions et de sa diction particulière, coupée par une longue aspiration. Ainsi, combien était-il touchant dans son rôle du timide professeur Tamise de Topaze qu'il tourna deux fois, en 1932 et en 1950.
Déroutant dans ses rares interprétations de vilain comme celle du docteur Vorzet du Corbeau et celle de Colin, l'artisan qui fabrique des jouets mécaniques dans L'assassin habite au 21 d'après le roman du Belge Stanislas-André Steemann. Emouvant en vieux chauffeur de taxi dans Quai des orfèvres ou en Monsieur Drain, l'instituteur timoré et soumis des Diaboliques.
Ces quatre derniers films, de très grande qualité, étaient de Henri-Georges Clouzot, réalisateur connu pour son exigence et sa méticulosité.
Rappelons-nous aussi de l'émouvant directeur du collège acculé à la faillite des Anciens de Saint-Loup. Et puis, quelle jolie brochette d'acteurs dans cet univers romanesque de Pierre Véry fidèlement filmé par Georges Lampin !
Il dégageait une telle bonhomie, une telle gentillesse, une telle modestie qu'il fut pour tous "le grand-père idéal du cinéma français". Un grand-père tranquille, discret et aimé, un très grand comédien parmi les seconds rôles dont indubitablement il releva le niveau.
Veuf de Marie Cazeneuve, il était marié en secondes noces à Yvonne Tropfin. Toutes deux étaient en dehors de la profession.
Il décéda en son domicile de Maisons-Laffitte.
filmographie
La Vie à deux (1958), de Clément Duhour Anselme
Assassins et voleurs (1957), de Sacha Guitry
Les Sorcieres de Salem (1956), de Raymond Rouleau Francis Nurse
Les Diaboliques (1955), de Henri-Georges Clouzot M. Drain
Si Paris nous etait conte (1955), de Sacha Guitry Pierre Broussel
La Madelon (1955), de Jean Boyer le curé
Mon mari est merveilleux (1953), de André Hunebelle le père Henri
Si Versailles m'était conté... (1953), de Sacha Guitry Un gardien de musée
Maternite clandestine (1953), de Jean Gourguet Le clochard
Le Curé de Saint-Amour (1952), de Emile Couzinet
Topaze (1951), de Marcel Pagnol Tamise
Poil de carotte (1951), de Paul Mesnier
Monsieur Leguignon, lampiste (1951), de Maurice Labro
Les Anciens de Saint-Loup (1950), de Georges Lampin Monsieur Jacquelin
La Belle image (1950), de Claude Heymann Antonin
Millionnaires d'un jour (1949), de André Hunebelle Jules Martin
On n'aime qu'une fois (1949), de Jean Stelli Ravanel
La Maternelle (1948), de Henri Diamant-Berger
Quai des orfèvres (1947), de Henri-Georges Clouzot
Ce film est projeté dans 1 salle(s) Emile
Carre de valets (1947), de André Berthomieu
Adieu chérie (1946), de Raymond Bernard Edouard
Jericho (1945), de Henri Calef
La Tentation de Barbizon (1945), de Jean Stelli Jérôme Chambon
Le Pere Goriot (1944), de Robert Vernay
Moulin rouge (1944), de Yves Mirande directeur du Moulin Rouge
La Main du diable (1943), de Maurice Tourneur ange
Le Corbeau (1943), de Henri-Georges Clouzot le docteur Michel Vorzet
L'Ange de la nuit (1942), de André Berthomieu
L'Assassin habite au 21 (1942), de Henri-Georges Clouzot Colin
Nous, les gosses (1941), de Louis Daquin
Ce film est projeté dans 1 salle(s) Le père Finot
L'Empreinte du Dieu (1940), de Leonide Moguy
L'Emigrante (1939), de Leo Joannon
Moulin rouge (1939), de Andre Hugon Perval
Les Filles du Rhone (1937), de Jean-Paul Paulin
Mademoiselle ma mere (1937), de Henri Decoin
La Griffe du hasard (1937)
Justin de Marseille (1935), de Maurice Tourneur
Un Oiseau rare (1935), de Richard Pottier
Fanfare d'amour (1935), de Richard Pottier
Les Beaux jours (1935), de Marc Allégret
Le Clown Bux (1935), de Jacques Natanson
La Main passe (1935), de Andre Hugon
La Mariee du regiment (1935), de Maurice Cammage
Zouzou (1934), de Marc Allégret
Compartiment de dames seules (1934), de Christian-Jaque Robert
Poliche (1934), de Abel Gance
L'Hotel du libre-echange (1934), de Marc Allégret
Madame Bovary (1933), de Jean Renoir
Le Grand Jeu (1933), de Jacques Feyder Gustin
Un Fil a la patte (1933), de Karl Anton
Les Misérables (1933), de Raymond Bernard L'employé de mairie
Affaire classée (1932), de Charles Vanel