Historique de 1935
Réalisation et scénario de Julien DUVIVIER
D'après l'œuvre du chanoine Joseph RAYMOND
Dialogues de Joseph RAYMOND
Directeurs de la photographie
Jules KRUGER, Robert Juillard et Marc Fossard
Musique de Jacques IBERT
avec
Harry BAUR
Jean GABIN
Edwige FEUILLÈRE
Robert LE VIGAN
Charles GRANVAL
André BACQUE
Lucas GRIDOUX
Hubert PRELIER
Robert Ozanne
Georges Paulais
Elmire Vautier
Marcel CARPENTIER
Philippe HERSENT
Victor Vina
Georges Péclet
Marcel Lupovici
Robert Moor
Jérôme Goulven
Paul ASSELIN
Marcel Vibert
François Viguier
Georges Saillard
Max Maxudian
Teddy MICHAUD
Edmond VAN DAELE
Jean FOREST
Maurice LAGRENÉE
Berthe Jalabert
Hugues de Bagratide
Georges Tourreil
Yvonne Rozille
Marcel Chabrier
Eugène Stuber
Ernest Ferny
Paul Villé
Blanche Beaume
André Lannes
Juliette VERNEUIL
Sortie le 12 avril 1935
Résumé
Une foule transportée de joie et d'espoir escorte Jésus le prophète qui entre à Jérusalem. Cette ferveur populaire inquiète les Princes des prêtres et les Anciens du peuple qui forment le projet de capturer Jésus et de le faire mourir. Et Jésus dit à ses disciples qui l'accompagnent : "Vous savez que la Pâque se fait dans deux jours et que le Fils de l'homme sera livré pour être crucifié. "
On assiste à la Cène, où Jésus révèle à ses douze compagnons, que l'un deux va le trahir; à la retraite sur le mont des Oliviers où Pierre apprend de la bouche du Seigneur qu'il le reniera; à la douloureuse méditation du Christ, troublée par l'approche des gens qui se saisissent de lui. Par cupidité, Judas a dénoncé son maître et reçoit pour prix de sa trahison trente deniers. Le remord l'accable aussitôt, et il va se pendre.
Jésus est traduit devant Caïphe, le grand prêtre et, pendant qu'on l'interroge, Pierre, par trois fois renie son maître. Arrêté, ligoté, Jésus de Nazareth est présenté au gouverneur Ponce-Pilate, un soldat, soumis à la gloire de Rome et embarrassé par la décision qu'il a à prendre. Malgré les avis et les conseils de son épouse Claudia Procula, Pilate consent à ce que Jésus soit crucifié.
C'est alors la suite d'images du Christ aux outrages : la flagellation, les soufflets, les crachats et le dérisoire manteau d'écarlate. Puis, la lente et dure montée au Calvaire, en ce lieu appelé Golgotha. La croix que l'on dresse et les soldats qui jouent aux dés les vêtements du Prophète, Marie figée de douleur auprès du crucifié et le bon et le mauvais larron se détachant sur un sinistre ciel d'orage, dans la tempête qui s'élève et qui culmine lors de la mort du Christ. L'épouvante est générale et les soldats, saisis de frayeur, pensent avoir tué le *fils de Dieu.